‘The biggest boss », « the hottest MC in the game », « the trillest »…Nos amis américains (toujours très enthousiastes) n’ont pas de superlatifs assez forts pour définir Rick Ross qui pourtant collectionne les casseroles ! Quel est le secret de William Roberts ?
Il rappe depuis 1998.
William Leonard Roberts alias Rick Ross est loin d’être un nouveau venu. Dés 1998 il signe chez Suave House, puis chez Slip-N-Slide. Sa première grande apparition sera en 2000 dans la compilation d’Erick Sermon « Erik Onasis ». William à l’époque se fait appeler « Tephlon Don » (Ecoutez son couplet ICI ) Deux ans plus tard, il a déjà changé de pseudo et apparaît en featuring dans un single de Trina. La chanson est horrible donc passez directement à 2:20
Il s’est approprié l’identité d’une autre personne.
Emprunter un pseudo à un gangster (« 50 Cent », « Bumpy Jonhson », « AZ »…) est monnaie courante dans le rap. William va prendre le nom de Ricky Donnel Ross alias THE REAL RICK ROSS. Ce californien de 52 ans s’est fait remarquer à la fin des années 80. La légende dit qu’à un moment « Freeway Ricky Ross » était le plus grand grossiste de toute la west coast. William est je pense le premier à prendre le nom et le look d’un gangster encore en vie !
Il balance des mensonges gros comme lui dans ses textes.
Souvenez-vous il y a trois ans le site The Somking Gun déniche une photo de Rick Ross portant un bel uniforme de gardien de prison. William Leonard Roberts a occupé cet emploi de décembre 1995 à juin 1997. Pour quelqu’un qui dans son premier single prétend (entre autres) connaître « Noriega, the real Noriega » c’est un peu ennuyeux. Souvenez-vous il y a deux ans. William part en guerre contre 50 Cent en balançant « Mafia Music ». Fifty l’humilie et prouve qu’entre autres le « biggest boss » ne paye pas de pension alimentaire à la mère de son fils. Rozay sortira indemne de ces deux batailles. Chapeau.
Ross ne veut pas laisser William s’exprimer.
J’ai essayé (après avoir été très très gentil) d’évoquer avec lui ses textes (en passant par l’exemple de Malice de The Clipse) ou son statut dans le game mais il s’est directement braqué. Pire quand j’ai évoqué sa double crise cardiaque nous avons arrêté l’interview.
Son écriture très visuelle, des prods bien choisies, ses recrutements impeccables : voilà le secret de la réussite de Rick Ross. Il n’a apparemment pas fini de balancer ses textes mégalos sur des instrus « mamouthesques » pour notre plus grand plaisir. Par contre on n’est pas prêt de comprendre William Roberts.
5 réponses sur « RICK ROSS ou les « secrets » de William Roberts [+VIDEO] »
[…] Notons aussi que Rozay a réussi le tour de force de parler constamment de deals de drogue avec un passé de gardien de prison. Il n’empêche. Ses récents succès et sa constante amélioration ne font pas encore de […]
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[…] Jeezy, T.I, French Montana ou Rozay et la foule de nouveaux rappeurs / trappers qui pullulent aujourd’hui les rois du […]
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[…] l’album. il y a donc beaucoup d’excellents titres comme cette collab’ avec Rozay et le chanteur de pop Marc […]
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[…] à sa musique « bigger than life » comme disent les Américains. Lil Wayne, Rick Ross, Meek Mill, The Game, Fat Joe, Fabolous, 2 Chainz, Yo Gotti, Mary J. Blige etc ne s’y sont […]
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