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LES 5 MEILLEURS GÉNÉRIQUES DE SÉRIES DES ANNÉES 80

Je vous parle d’un temps que les moins de 30 ans ne peuvent pas connaître.  Même 35 ans. Même…Bref,  une époque de vieux quoi ! Imaginez les télévisions n’étaient pas encore équipées de télécommandes.  Bien sûr il n’y avait pas les replays, la TNT, internet ou les sites de streaming pour regarder ses séries favorites.  En ces temps anciens  on parlait encore de « feuilletons ».  En tant que 80’s baby (né dans les années 70 et donc grandi dans les années 80) les génériques de certaines séries m’ont durablement marqué. Voici mon Top 5  

1. CHIPS

On ne peut pas faire plus funky. Dés les premières secondes on a l’impression qu’ on va entendre Isaac Hayes ou Al Green chanter. Les cuivres, les cordes, les cuivres, la petite batterie pour garder le rythme…et surtout les cuivres !  On doit ce gros morceau de funk à monsieur John Carl Palmer qui a ensuite réalisé le générique des Rues De San Francisco (assez funky aussi)  et de Dallas.  La musique colle très bien aux images des deux héros : John le blond et Ponch le « bronzé ».  Je me souviens à l’école primaire quand je « jouais à Chips » avec mes petits camarades j’étais toujours « Ponch ».  Devrais-je déposer plainte auprès de S.O.S Racisme ? Même pas : Ponch était le plus cool !  En plus, j’ai découvert qu’en 1981 lorsque Erik Estrada qui interprétait Ponch  a quitté la série il avait été remplacé par Bruce Jenner devenu récemment Caitlyn Jenner. Je l’ai échappé belle.

2. HULK 

Qu’est-ce qu’il y avait de plus triste que ces petites notes de piano ? A la fin de chaque épisode de Hulk,  le docteur David Banner, un peu paumé était obligé de s’en aller en faisant de l’auto-stop au bord d’une route. ça me fendait le cœur. Le destin du frêle docteur me touchait clairement plus que le musclé Lou Ferrigno peint en vert avec son pantacourt et ses gros sourcils.  Je dois ce moment de « fragilité » à  monsieur Joe Harnell.  C’est ce grand pianiste de formation qui a composé le bien nommé The Lonely Man Theme au milieu des années 70. Plus de vingt ans plus tard, grâce  RZA qui sample ce titre sur le tube Wake Up de Killarmy  j’avais de nouveau la chair de poule. Aujourd’hui, je me rends compte que Bill Bixby l’acteur qui interprétait David Banner est mort en 1993. Le monde est trop cruel.

3. K 2000

KITT  la voiture qui roule super vite, qui a des LEDS  et qui « parle » ?  Oui au début des années 80 c’était de la science-fiction. David Hasselhoff alias Michael Knight était encore un acteur « normal » avant de devenir garde côte et aujourd’hui une caricature vivante.  Stu Phillips, le compositeur de K 2000 (Knight Rider en version originale) a eu un parcours plus classique. Il étudie la musique et la composition dans les années 50 à la Eastman School of Music un des plus prestigieux conservatoire de la côte est des Etats-Unis. Ensuite durant les années 60 Oncle Stu collabore avec un groupe de doo wop et produit quelques chansons pour Nina Simone. C’est dans les années 70, qu’il montre l’étendue de son talent en composant ce générique électronique qui rendrait fou de jalousie le pionnier du genre Jean Michel Jarre.  Enfin Stu à la fin des années 90,  « à l’insu de son plein gré » va entrer dans le Hip-Hop lorsque Busta Rhymes va sampler son générique dans le tube Fire It Up .

4. GOLDORAK

Avant Albator, Cobra ou le Capitaine Flam, c’est le générique de Goldorak qui m’a touché. Les personnages Actarus, Alcor, Rigel  et sa drôle de moustache (un peu l’ancêtre de Tortue Géniale ?), Phénicia…Opposés à Véga, Minos, les Golgoths et Monstrogoths… Les couleurs, l’action, le drame…A l’époque je n’étais pas prêt !  Sur Recré A2, l’émission pour les enfants d’Antenne 2 présentée par Dorothé,  le robot Goldorak était LA star. Le générique très dynamique a été composé par un certain Shunsuke Kikuchi, un musicien populaire au japon surnommé le « Ennio Morricone japonais ». La classe. Monsieur Kikuchi a ensuite travaillé sur plusieurs dessins animés dont Albator et surtout  Dragon Ball Z.  où selon les spécialistes il était au sommet de son art.

5. L’HOMME QUI VALAIT 3 MILLIARDS

Last but not least : The Six Million Dollar Man.  C’est celui que je préfère ! Le colonel Steve Austin, joué par Lee Majors, un ancien astronaute fait un grave accident presque mortel. Lors de l’opération qui coûtera six millions de dollars ( le dollar devait être très fort dans les années 80 pour devenir 3 milliards en France…) on l' »améliore » avec des implants bioniques. Lorsque tu as 7-8 ans dans les années 80 ce petit résumé remplit largement ton cahier des charges ! Steve Austin  saute haut, voit loin, tape fort (regardez un extrait ICI ) et surtout il y a toujours le fameux petit effet sonore accentué par un ralenti. Et lorsque Steve Austin court très vite (regardez ICI) la musique s’emballe encore plus. Magnifique ! On doit la musique au grand Oliver Nelson. En effet, dans l’univers du jazz son album  The Blues and the Abstract Truth sorti en 1961 est considéré comme un classique. C’est lorsqu’il va s’installer à Los Angeles qu’Oliver Nelson va entre autres composer ce petit chef d’oeuvre de presque six minutes réduit à 1’20 » pour la télévision. L’intro épique, les trompettes et les « violons violents » comme dirait Danny Dan, qui progressent me touchent encore plus aujourd’hui.

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