Barack Obama et moi avons au moins deux points communs. Un père africain ET une passion pour The Wire ! C’est selon moi une des meilleures séries américaines.
New York. Ce week-end en entrant dans le cossu hôtel W sur Lexington Ave (On se calme : il y a deux semaines j’ai dormi à l’Ibis de Saint Etienne !) je croise un visage familier. Le temps de me retourner et réfléchir… IDRIS ELBA en chair et en os : L’acteur qui incarne la crapule-gentleman « Stringer Bell » dans The Wire. Le temps de gratter ma photo (There is no shame in my game) je pouvais rentrer dans ma chambre et penser à ma série favorite. Un an déjà que The Wire est fini et je ne m’en remets pas. J’ai découvert la première saison sur la chaîne Jimmy il y a un petit moment. Après avoir perdu le fil, je me suis mis à niveau en *hum* téléchargeant *hum* les quatre autres saisons.
J’ai d’abord été happé par la distribution. C’est selon Wikipedia (la source des journalistes fainéants) une des seules séries où il y a eu autant de Noirs. Il se chuchote que c’est une des raisons pour lesquelles The Wire n’a jamais eu de Emmy Award. C’est bon Obama est président maintenant. Oups, manque de pot « The Wire » est fini.
Ensuite les personnages ont tous une vraie profondeur. Stringer Bell le baron de la drogue qui en parallèle prend des cours de management, Omar le dépouilleur à la gâchette facile gay comme un pinson, l’hilarant sénateur Clay Davis (aka the Sheee-it) trempé dans des affaires de blanchiment d’argent, le maire idéaliste et ambitieux, le journaliste mytho (pléonasme dirons les mauvais esprits), Mc Nulty le policier alcoolique (autre pléonasme ?) imbu de sa personne, Snoop la caillera lesbienne, Ziggy Sobotka l’allumé fils du syndicaliste , Marlo Stanfield, Bubble le toxico … et surtout le personnage principal la ville de BALTIMORE.
Enfin, The Wire est une série diablement authentique. Les auteurs n’hésitent pas à supprimer les personnages principaux pour que l’histoire reste réaliste. Tant pis si cela manque de rythme dans quelques saisons (saison 2 ?) et fait perdre des points d’audience. Ne mourrez pas idiot : regardez The Wire comme cela si vous croisez Barack ou moi, vous aurez un vrai sujet de conversation.
UPDATE : Cours de rattrapage sur la page de my boy (pause) Arno Fresh
4 réponses sur « THE WIRE , BARACK OBAMA…ET MOI. »
Hey yo pas de doute : tu peux rester à l’écoute.
(et regarder Genreration Kill de la même équipe)
On n’a pas le même métier (ah ben pour le coup si un peu quand même) mais la même passion :
http://arnofresh.blogspot.com/search?q=wire
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[…] au film Paid in Full produit par Dame Dash avec Cam’ron, Wood Harris ( alias Avon Barksdale de The Wire…) et Mekhi Phifer. MMM est une “sonic motion picture” comme il dit dans l’intro […]
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[…] au cinéma. Mouais. On parle aussi de l’excellent Jamie Hector (Marlo Stanfield dans The Wire) dans la distribution mais malheureusement aussi de Gravy pour reprendre le rôle de Biggie. Il y […]
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[…] is Coming J’en ai déjà parlé à l’époque ICI, ici. J’ai même eu la chance de rencontrer, Idris Elba et interwiever Jamie Hector alias […]
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